© Guillaume Normand - Décollage en fin de journée du Mirage 2000D présent à Orléans pour le SIGEM 2017.
REPORTAGE PHOTOS - Texte et photos : © Guillaume Normand.
Le mardi 07 mars, l'édition 2017 du séminaire interarmées des grandes écoles militaires (SIGEM) a fait escale sur la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy.
Ce séminaire, qui a lieu chaque année depuis 2001, dure une semaine et a pour but de présenter à près de 550 élèves-officiers la structure, le fonctionnement, les objectifs ainsi qu'une partie du matériel des forces armées françaises.
Les élèves sont issus de diverses écoles comme par exemple l'Ecole de l'air, l'Ecole navale, l'Ecole des officiers de la gendarmerie nationale, ou encore l’Ecole de santé des armées, passent une après-midi sur une base aérienne afin de découvrir les différents aéronefs et leurs équipements.
Retour en images sur cet événement auquel Defens'Aero a pu participer au travers de l’objectif de Guillaume Normand, photographe de Defens'Aero.
Les aéronefs sont présentés individuellement avec leurs équipages (tous très sympathiques et disponibles). Ici avec un Mirage 2000N de l'Escadron de Chasse 2/4 «La Fayette». A partir de 2018, cet appareil des Forces Aériennes Stratégiques sera retiré du service et l'escadron quittera son nid d'Istres pour migrer plus au nord, à Saint-Dizier.
Une machine à la robe bleue se distingue du classique gris des nombreux appareils militaires. Il s'agit d'un hélicoptère EC135 de la Section Aérienne de la Gendarmerie de Tours, équipé d'une caméra et d'un puissant projecteur.
La Marine Nationale a exposé un Rafale M issu de la tranche 4 avec un missile air-air MICA IR en bout d'aile. L'occasion de voir de près l’impressionnant train avant, renforcé pour les appontages et les catapultages.
Juste derrière le Rafale M se trouvait l'Atlantique II n°23 de la Flottille 21F.
Il s'agit d'un des appareils ayant subit une modernisation lui permettant de mener à bien de nombreuses missions : lutte anti-sous-marine, collecte de renseignements, surveillance et frappe aérienne comme en témoigne la GBU-58 de 125kg logée dans sa soute.
Cette capacité de bombardement a été utilisée dans la bande sahélo-saharienne (Barkhane), mais aussi et surtout en Irak et Syrie (Chammal).
Un Rafale C du Régiment de Chasse 2/30 «Normandie-Niemen» était présent avec un emport pour une mission de reconnaissance : nacelle de reconnaissance RECO-NG et deux bidons de 2000L.
Il ne manque plus que les missiles air-air MICA IR et EM et l'appareil est prêt pour une nouvelle mission de reconnaissance au-dessus de la Libye.
Comment évoquer Orléans sans parler de ses A400M Atlas, tous intégrés au sein de l'Escadron de Transport 1/61 «Touraine».
Avion très souvent décrié en raisons de ses multiples et divers problèmes, dont certains tardent à être résolus, son développement se poursuit en parallèle afin de répondre au maximum aux attentes des armées françaises.
Il se dirait même qu'en ce moment, les machines sont plus facilement disponibles que les équipages...
Avion qu'on ne présente plus, toujours là après plus de 50 ans de vol, le vénérable C-160R Transall venu d'Evreux reste encore aujourd'hui un, si ce n'est le pilier du transport aérien français.
Retour dans la Chasse avec ici un Mirage 2000D de l'Escadron de Chasse 3/3 «Ardennes».
Sollicité depuis près de 18 ans sur la quasi-totalité des théâtres d'opérations français, cet avion a encore de beaux jours devant lui puisque 45 d'entre-eux seront modernisés afin de répondre aux nouvelles problématiques des missions aériennes.
L'activité aérienne suit son court et permet de voir des choses peu communes comme ici, Transall, Hercules et Atlas se retrouvent donc ensemble le temps d'une photo.
Un des temps forts de la journée fut la démonstration du Capitaine «Marty» à bord de son Rafale. Un avant goût de la saison des meetings qui se profile doucement à l'horizon !
L'Escadron d'Hélicoptères 3/67 «Parisis» a envoyé un hélicoptère Fennec depuis la base aérienne 107 de Villacoublay.
Une de ses missions principales est celle de la police du ciel sur aéronefs lents.
La visite se termine sur un passage rapide par le Mirage 2000B de l'Escadron de Chasse 2/5 «Île-de-France» de la base aérienne 115 d'Orange, et «salle de classe» de tous les pilotes de chasse qui opèrent sur Mirage 2000.
Remerciements : Cellule communication de la BA 123 qui a eu la gentillesse de nous accueillir et de nous permettre ces prises de vues.