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Jeudi 22 Octobre 2015, un hélicoptère Super Puma AS332 de l'Ejército del Aire (armée de l'air espagnole) s'est abîmé dans l'Océan Atlantique, aux larges des côtes du Maroc, avec trois aviateurs à son bord.
L'hélicoptère, appartenant au 802 Escuadrón, et spécialisé dans les missions Search And Rescue (SAR - Recherche et Sauvetage, en français), avait décollé de la ville de Dakar, au Sénégal, où il venait d'effectuer un exercice de formation pendant deux semaines des forces armées locales.
L'appareil, qui a effectué un ravitaillement à Nouadibou, en Mauritanie, aux alentours de 13h15 heure locale, devait par la suite rejoindre l'aéroport de Gran Canaria, vers 16h45, situé dans les îles Canaries.
Cependant, durant le vol, la balise de détresse qui équipe le Super Puma s'est activée aux larges des côtes marocaines. A la suite de ces réceptions, l'Espagne a fait décoller un de ses F/A-18 Hornet, basé sur les îles Canaries, afin de rejoindre le lieu d'émission de la balise de détresse.
Les Forces Aériennes Royales du Maroc ont alors déployé un hélicoptère Puma, d'un escadron de SAR, afin de localiser à leur tour et de tenter de récupérer l'équipage qui se trouvait à bord de l'appareil. L'hélicoptère marocain, aux alentours de 18h30, a alors repéré des fusées éclairantes tirées depuis le radeau de survie flottant en mer avec les trois militaires espagnols, deux pilotes et un mécanicien de bord.
Pour la petite histoire, le mécanicien de bord, le sergent Jhonander Ojeda, qui était à bord de cet hélicoptère, a déjà survécu au crash d'un autre Super Puma SAR en Mars 2014, mais qui avait coûté la vie à quatre autres militaires espagnols. Ce second accident, qui a été confirmé par le père du militaire au média espagnol ATC Press, est notamment intervenu le jour de son 27ème anniversaire.
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