20 ans que les Mirage 2000D évoluent au sein de l'Armée de l'air.
Entrée en service en 1993, cette variante du Mirage 2000, destinée au bombardement de précision a connu de nombreux déploiements sur le globe : en Bosnie, en Afghanistan, en Libye et actuellement, au Mali.
Au fil du temps, le 2000D a évolué pour pouvoir rester sur le devant lors des conflits. C'est pourquoi, ses équipements ont été continuellement améliorés, même si les budgets ont, en parallèle, diminué depuis des années. Alors, quand il n'y a plus (ou presque plus) d'argent, on adopte le système D !
C'est pourquoi, pour que les avions puissent avoir une liaison satellite qui leur permettrait de communiquer avec un centre de commandement, sans se soucier de la présence ou non d'un avion-relais, l'Armée de l'Air a décidé d'équiper les avions d'un "téléphone" fonctionnant avec le système de communications Iridium. Ce système serait placé "dans un espace libre de la cabine", fonctionnerait grâce à une "alimentation électrique" et une antenne serait placée sur "la casquette du tableau de bord".
Malheureusement, cet ingénieux dispositif sera limité. En effet, le pilote et son NOSA ne pourront qu'envoyer des messages de type SMS ou de courtes conversations. Ce qui n'est pas véritablement gênant pour transmettre de simples coordonnées, des ordres courts, etc. Pour que ces données soient protégées, elles seront cryptées avec des chiffres.
Comme à son habitude, le CEAM (Centre d'Expériences Aériennes Militaires) s'occupera de placer ces dispositifs. Une opération qui se révèle rapide et peu coûteuse. En effet, le premier Mirage 2000D équipé de cet outil devrait être livré le mois prochain et cette tâche s'élève à 3.000 euros par avion.
Source : http://www.aerobuzz.fr/spip.php?article3574 -