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Defens'Aero
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Un hélicoptère UH-60 Black Hawk saoudien a été abattu par un tir-ami au Yémen

Un hélicoptère UH-60 Black Hawk saoudien a été abattu par un tir-ami au Yémen

© US Army NG - Un UH-60 Black Hawk saoudien lors d'un exercice avec ses homologues de l'US Army.

© US Army NG - Un UH-60 Black Hawk saoudien lors d'un exercice avec ses homologues de l'US Army.

Ce mardi 18 avril 2017, selon les déclarations du Ministère saoudien de la Défense complétées par celles de médias locaux, un hélicoptère UH-60 Black Hawk des forces armées saoudiennes s'est écrasé au Yémen.

L'accident a eu lieu dans le nord-est de la province de Marib, située dans le centre du pays, et a provoqué la mort de douze militaires dont quatre officiers et huit militaires qui seraient issus d'une unité des forces spéciales saoudiennes et des membres de l'équipage, selon l'agence de presse saoudienne SPA.

Le crash du UH-60 Black Hawk, qui appartenait vraisemblablement à la Saudi Arabian National Guard (Garde Nationale d'Arabie Saoudite) selon les médias locaux saoudiens, serait dû à un tir fratricide effectué par un système sol-air.

Selon les déclarations du Ministère yéménite de la Défense, en raison d'un problème technique, le système sol-air aurait mal interprété les informations envoyées par l'hélicoptère saoudien, entraînant alors sa destruction.

Outre ces minces informations disponibles sur ce tir-ami mortel, les communiqués de presse officiels ou les médias locaux n'ont pas précisé quel était type de système sol-air qui avait engagé le Black Hawk, ni à quelle nation engagée dans la coalition arabe il appartenait.

Une enquête a été ouverte par les autorités militaires saoudiennes afin de faire toute la lumière sur ce tragique accident, notamment afin de savoir pourquoi le système sol-air a réceptionné des données fausses (problème technique de l'IFF du Black Hawk, erreur d'analyse des données reçues par le système, etc…).

Dans cette vaste opération aérienne mais aussi terrestre engagée en mars 2015, et qui vise à restaurer l'autorité du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, la coalition arabe a perdu de nombreux véhicules, plusieurs dizaines de militaires lors de combats au sol et a engendré la mort de plusieurs milliers de civils et la destruction de nombreuses infrastructures (écoles, hôpitaux, etc…).

A ce jour, et depuis les premières frappes aériennes, la coalition arabe a déjà perdu, sans compter les hélicoptères de transport et d'attaque au sol (AH-64 Apache), cinq avions de combat.

Le premier aéronef perdu est un F-15S de la Force Aérienne Royale Saoudienne, qui s'est abîmé dans le golfe d'Aden en mars 2015. Les deux aviateurs avaient été récupérés sains et saufs par un hélicoptère HH-60G Pave Hawk de l'US Air Force.

En mai 2015, c'est un F-16C Block 52 de la Force Aérienne Royale Marocaine qui s'est écrasé dans la province de Saada, et qui a causé la mort de son pilote.

Le 30 décembre 2015, c'est un F-16C de la Bahrain Amiri Air Force qui s'est écrasé en Arabie Saoudite, au retour d'une mission au Yémen. Le pilote a survécu puisqu'il s'est éjecté avant le crash.

En mars 2016, un Mirage 2000-9DAD de la Force Aérienne des Emirats arabes unis s'est écrasé non loin de la ville côtière d'Aden, dans le sud du Yémen. Le pilote et le navigateur officier systèmes d'armes ont trouvé la mort dans le crash.

Enfin, le dernier accident date du 24 février 2017 lorsqu'un un F-16 de la Force Aérienne Royale Jordanienne s'est écrasé au retour d'une mission. Le pilote s'était éjecté de son appareil avant d'être secouru par la population locale.