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Atlantic Trident 17 : Le détachement français rejoint les Etats-Unis

Atlantic Trident 17 : Le détachement français rejoint les Etats-Unis

© Thomas R. - Forte activité sur la BA 118 avec trois C-135 du GRV 2/91 «Bretagne».

© Thomas R. - Forte activité sur la BA 118 avec trois C-135 du GRV 2/91 «Bretagne».

Après une riche première édition du 02 au 18 décembre 2015, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France se retrouvent sur la Joint Base Langley-Eustis, en Virginie, dans le cadre de l'exercice Atlantic Trident 17 (ou Trilateral Exercise Initiative, TEI).

En effet, du 12 au 28 avril 2017, le 1st Fighter Wing et six de ses F-22A Raptor de l'US Air Force (USAF) accueillent huit Eurofighter Typhoon de la Royal Air Force (RAF) ainsi que les Rafale Air de l'Armée de l'Air française.

Cet exercice est établi dans le but, selon la base-hôte, «d'améliorer l'interopérabilité entre les participants grâce à des sorties aériennes armées par des coalitions», le tout dans «un environnement opérationnel très contesté avec une variété de scénarios adverses simulés».

Les pilotes (et navigateurs système d'armes) des Raptor, Typhoon et Rafale devront se confronter à des «Red Air».

Ces derniers sont composé de seize F-15E Strike Eagle du 391st Fighter Squadron, spécialisés dans l'attaque au sol, et de dix avions d'entraînement et de formation T-38B Talon mis en oeuvre par des pilotes très expérimentés.

Pour la toute première fois, six F-35A Lightning II du 58th Fighter Squadron participeront aux sorties aériennes aux côtés des Raptor et des chasseurs européens.

En outre, deux E-3 Sentry AWACS et des ravitailleurs KC-135 et KC-10 Extender soutiendront les dispositifs aériens avec la mise à disposition de ces vecteurs aériens, en plus d'un ravitailleur français C-135FR.

Le colonel Peter Fesler, «patron» du 1st Fighter Wing, a expliqué que «cet exercice a été conçu afin d'encourager le partage et le développement des protocoles de combats aériens ('air combat TTP' : tactiques, techniques et procédures) avec nos partenaires français et britanniques, contre toute une série de menaces potentielles, tout en tirant parti des capacités des avions de cinquième génération de l'US Air Force».

«Ceci est non seulement l'occasion de partager entre nos nations les capacités de nos avions, de nos pilotes et de nos mécaniciens, mais aussi de construire une amitié et une confiance qui nous permettra d'améliorer notre interopérabilité tout en avançant», a-t-il détaillé.

Au total, selon les informations publiées par la Joint Base Langley-Eustis, environ 225 aviateurs américains opèreront aux côtés de 175 personnels britanniques et 120 français pendant toute la durée de l'exercice.

© Thomas R. - Décollage post-combustion enclenchée. Dans plusieurs heures, ce Rafale survolera le territoire américain.

© Thomas R. - Décollage post-combustion enclenchée. Dans plusieurs heures, ce Rafale survolera le territoire américain.

Hier dimanche 09 avril 2017, aux alentours de 08h00, le détachement français de l'exercice a quitté la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan afin de rallier le continent américain, où se trouve actuellement la Patrouille de France dans le cadre de sa tournée nord-américaine.

L'ensemble du dispositif, avant la traversée de l'océan Atlantique, ont réalisé un «fuel-stop» sur la base aérienne portugaise de Lajes, située dans l'archipel des Açores. C'est une étape obligatoire pour tout les avions de combat qui souhaitent rejoindre les Amériques ou qui rejoignent l'Europe.

Deux ravitailleurs C-135 du Groupe de Ravitaillement en Vol 2/91 «Bretagne» accompagnaient le détachement Chasse afin de leur permettre de rejoindre l'Amérique du nord.

Ce dernier est composé trois Rafale C du Régiment de Chasse 2/30 «Normandie-Niémen» et de l'Escadron de Chasse 3/30 «Lorraine» de la 30ème Escadre de chasse (BA 118 Mont-de-Marsan), ainsi que de trois Rafale B de la 4ème Escadre de chasse (BA 113 Saint-Dizier).

Les mécaniciens sont eux issus de l'Escadron de Soutien Technique Aéronautique (ESTA) 15/7 «Haute-Marne», de Saint-Dizier et de l'ESTA 15/3 «Chalosse», de Mont-de-Marsan.

Outre les équipages navigants et le personnel au sol chargé de la mise en oeuvre des avions, le détachement français est composé de «spécialistes des systèmes d’information et communication (SIC), de commandos parachutistes ainsi que des officiers renseignements», selon l'Armée de l'Air.

© Thomas R. - Décollage au petit matin depuis le sud-ouest de la France. Destination : les Etats-Unis.
© Thomas R. - Décollage au petit matin depuis le sud-ouest de la France. Destination : les Etats-Unis.
© Thomas R. - Décollage au petit matin depuis le sud-ouest de la France. Destination : les Etats-Unis.
© Thomas R. - Décollage au petit matin depuis le sud-ouest de la France. Destination : les Etats-Unis.
© Thomas R. - Décollage au petit matin depuis le sud-ouest de la France. Destination : les Etats-Unis.
© Thomas R. - Décollage au petit matin depuis le sud-ouest de la France. Destination : les Etats-Unis.
© Thomas R. - Décollage au petit matin depuis le sud-ouest de la France. Destination : les Etats-Unis.
© Thomas R. - Décollage au petit matin depuis le sud-ouest de la France. Destination : les Etats-Unis.
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© Thomas R. - Décollage au petit matin depuis le sud-ouest de la France. Destination : les Etats-Unis.
© Thomas R. - Décollage au petit matin depuis le sud-ouest de la France. Destination : les Etats-Unis.

© Thomas R. - Décollage au petit matin depuis le sud-ouest de la France. Destination : les Etats-Unis.