Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Defens'Aero
Defens'Aero
Menu
PAF US Tour : Arrivée à Keflavik, en Islande

PAF US Tour : Arrivée à Keflavik, en Islande

© PAF - La formation se relâche un peu pour permettre à tout le monde de profiter du paysage.

© PAF - La formation se relâche un peu pour permettre à tout le monde de profiter du paysage.

Avec la tournée de la Patrouille de France aux Etats-Unis, le commandant Christophe DUBOIS (ATHOS 1), leader de la patrouille, tient sur sa page Facebook un journal d'activités dans lequel il évoque les péripéties de cette tournée !

Débutée dès le 12 mars, elle est mise à jour quotidiennement et le leader y écrit ses impressions, le quotidien des équipes engagées et y publie des photos.

Retour sur l'étape entre la base aérienne anglaise de Lossiemouth, dans le nord-est de l'Ecosse, et l'aéroport international de Keflavik, en Islande.

© PAF - Entre Lossiemouth et Keflavik.

© PAF - Entre Lossiemouth et Keflavik.

« Ce matin, au briefing, la météo est parfaite sur l’ensemble du trajet, du départ à l’arrivée : visibilité illimitée, pas de couche solide, juste des cumulus, ce qu’on appelle « scattered » dans le langage consacré. Seule la mer est un peu formée avec 4 mètres de houle en période longue.

Hé oui, comme vous pouvez le voir, nous n’oublions aucun facteur dans l’équation de la sécurité.

En fait, notre seule crainte, c’était la casse avion au départ et, comme vous allez le voir, il ne faut jamais pécher par excès de confiance !

Au step, nous revêtons notre combinaison étanche, qu’on appelle la glouglou, obligatoire pour les survols maritimes. Ce n’est pas un luxe car l’eau est à 7 degrés. A une telle température, la survie serait des plus brève sans notre attirail. C'est tout une histoire cette glouglou, je vous montrerai plus tard pourquoi. 

Ainsi harnachés, nous partons aux avions. La marche est brève mais suffisante pour que nous soyons tous trempés de sueur en arrivant. Le Falcon 50 est déjà prêt, tout comme l’A400M, moteurs tournants. Ce dernier n’attend plus que nos mécanos après notre mise en route. Pour nous qui avons l'habitude d'opérer avec un Transall, la procédure de démarrage de notre nouveau partenaire logistique et de ses quatre turbopropulseurs est remarquable de rapidité. 

Je m’installe dans l’avion. Pour tout vous expliquer, la base de RAF Lossiemouth nous a apporté son aide technique en nous fournissant des groupes de parc. Outre un de nos mécanos, ces systèmes auxiliaires était manié par un technicien britannique.

J'appuie sur le démarreur. Le groupe de parc, branché à mon avion, lâche dans un soubresaut et je dois interrompre ma mise en route. Bon. Deuxième essai : idem. Booon. Nous essayons un démarrage autonome, mais la tension de ma batterie n'est pas assez forte, c’est donc un échec.

Le mécanicien chef de ligne, Dimitri, demande à essayer sur Athos 2 afin de dédouaner qui de mon avion ou du groupe de parc est en panne. Biscotte, dans le plus beau des anglais, tente d'expliquer à notre amis écossais qu'il faut que l'intensité que délivre le groupe ne soit pas trop forte. Ce qu'il comprend et bingo !, le 2 met en route. 

Pendant qu’on s’active autour de mon intérieur droit, Dimitri m'annonce qui si c'est bien mon avion qui a un problème, cela va nous causer une léger souci [...] »

La suite à lire sur le post du Leader, ICI !

© PAF - Les Athos au-dessus du paysage enneigé de l'Islande.

© PAF - Les Athos au-dessus du paysage enneigé de l'Islande.