REPORTAGE - Photos : © Hervé Godard - Texte : Loïc Lauze.
Du lundi 07 au vendredi 25 mars 2016, douze nations ont rejoint la base aérienne 126 de Ventiseri-Solenzara, en Corse, afin de participer à la huitième édition de l'exercice français SERPENTEX, spécialisé dans l'entraînement des militaires aux missions de Close Air Support (CAS - Appui aérien rapproché), et devenu une référence auprès des forces aériennes mondiales.
Initialement créé en 2007 pour préparer les pilotes de chasse des escadrons français et les Joint Terminal Attack Controller au sol (JTAC - Contrôleur aérien avancé) avant leur déploiement sur le territoire afghan, cet exercice a toutefois perduré dans le temps après le retrait des troupes combattantes d'Afghanistan.
En effet, l'Armée de l'Air s'est retrouvée engagée dans de nouveaux conflits (Harmattan en Libye, Serval au Mali, Sangaris en Centrafrique, Chammal en Irak/Syrie, Barkhane au Sahel) qui, encore une fois, ont imposé la réalisation de missions d'appui aérien rapproché au profit des troupes déployées au sol.
Au cours des dernières sessions, SERPENTEX a évolué dans son contenu pour s’adapter aux nouveaux contextes opérationnels rencontrés par les aviateurs, français comme étrangers, dans les opérations extérieures.
Cette année a été particulièrement intense avec la participation de nombreuses nations étrangères, dont dix de l'OTAN, qui reconnaissent cet exercice comme un bon moyen d'entraîner et de former, mais aussi d'échanger avec des forces aériennes ayant une connaissance approfondie de l'appui aérien du XXIè siècle.
Outre les militaires français, l'île de Beauté a accueilli pendant trois semaines des pilotes de chasse, des contrôleurs aériens avancés, des mécaniciens au sol, ou des observateurs appartenant aux forces armées canadiennes, belges, tchèques, espagnoles, américaines, italiennes, slovaques, anglaises, danoises, et enfin, jordaniennes et saoudiennes.
Les moyens aériens étaient importants puisque l'Ejército del Aire a déployé deux C.15 Hornet (désignation espagnole du F/A-18 Hornet), l'Aeronautica Militare deux AMX et un ravitailleur KC-767 (qui a opéré depuis sa base italienne), la Royal Air Force quatre Hawk, l'US Air Force deux B-52H Stratofortress (mis en œuvre depuis l'Espagne), la Composante Air belge cinq F-16AM/BM, et enfin, l’Allemagne un PC-9 et un Learjet.
Du côté de l'Armée de l'Air, fortement engagée dans de nombreuses opérations, les moyens ne manquaient pas avec la présence de sept Rafale de la BA 113 Saint-Dizier et de la BA 118 Mont de Marsan, de huit Mirage 2000D de la 3ème Escadre de chasse (BA 133 Nancy-Ochey), de trois Mirage 2000N de l'Escadron de Chasse 2/4 «La Fayette» (BA 125 Istres), et de deux Mirage 2000C de l’Escadron de Chasse 2/5 «Ile de France» (BA 115 Orange).
Mais les chasseurs et chasseurs-bombardiers ont aussi opéré aux côtés de deux hélicoptères Fennec de l'Escadron d'Hélicoptères 3/67 «Parisis» (BA 107 Villacoublay) et du 5/67 «Alpilles» (BA 115 Orange). Enfin, du côté des transporteurs, la 64ème Escadre de transport a fourni un C-160 Transall, et l'Escadron de Transport 3/62 «Ventoux», un CN 235.
Un Fennec en action sur le champ de tir de Diane, avec d'un côté la Méditerranée, et de l'autre les montagnes corses.
Les transporteurs étaient aussi présents pendant cette édition, avec ici un C-160 Transall et un Casa CN-235.
Au sol, les Commandos Parachutistes de l'Air N°10, 20, et 30, ont engagé leurs hommes dans les montagnes corses puisque ces militaires travaillent régulièrement avec les chasseurs-bombardiers.
Enfin, opérant exclusivement depuis leur base-mère, un E-3F Sentry AWACS de l'Escadron de Détection et de Contrôle Aéroportés 00.036 «Berry» a coordonné l'ensemble des moyens aériens engagé dans les missions d'appui aérien, et un ravitailleur C-135FR du Groupe de Ravitaillement en Vol 2/91 «Bretagne» a permis le ravitaillement en vol des aéronefs.
La présence des nations étrangères, dont la quasi-totalité est engagée dans des opérations au Moyen-Orient contre l'organisation Etat Islamique et les autres groupes djihadistes de la région, n'est pas anodine puisqu'actuellement ces pays sont amenés à travailler ensemble dans des opérations en Irak, afin de soutenir au sol et depuis les airs les forces armées irakiennes.
L'ensemble de ces forces, aériennes ou terrestres, nationales ou étrangères, représentait 750 personnes de l'Armée de l'Air, 250 de l'Armée de Terre, et 200 des autres pays participants
L'exercice SERPENTEX est réputé comme étant un excellent moyen d’entraîner les équipages et les JTAC à l'appui aérien rapproché.
La Corse a été choisie comme lieu d'entraînement par les autorités militaires pour plusieurs raisons. La première est la disponibilité de nombreuses zones d'entraînement, notamment dans un environnement de montagne, que l'on pouvait retrouver en Afghanistan, mais aussi en Afrique, dans certaines régions de la bande sahélo-saharienne.
En outre, comparé au reste du territoire français, la Corse est une région qui est relativement peu survolée par les avions civils, ces derniers pouvant gêner la tenue d'exercices militaires. De plus, Solenzara («Zara», pour les intimes) est une base aérienne qui n'accueille pas d'escadron de chasse en permanence, ce qui permet d'avoir de la place, et donc d'installer un important contingent militaire sur le tarmac.
Enfin, la faible densité de population, notamment en mars, limite les mécontentements dus aux nuisances sonores et, le lien armées-nation développé par la base grâce aux relations avec les communes voisines, permet d'entretenir un très fort esprit de défense, ce qui facilite l’acceptation d’un tel déploiement de moyens.
Sur place, les pilotes de chasse, parfois accompagnés de navigateurs officiers système d'arme dans les appareils biplaces, vont s'exercer à des missions d'appui aérien rapproché avec la présence au sol de contrôleurs aériens avancés.
A contrario, lorsque des forces ne sont pas présentes au sol, deux autres types de missions sont assurés exclusivement par les chasseurs :
• La première est appelée, «X-AI», pour Air Interdiction. Elle consiste à mener des opérations d’interdiction aérienne du champ de bataille avec des chasseurs en alerte en vol, ou au sol. Ce type de mission est actuellement assuré au Sahel avec la présence des Rafale à N'Djamena, au Tchad, qui décollent en quelques minutes (Quick Reaction Alert - QRA) afin d'aller frapper un objectif (cible à haute valeur ajoutée ; cache d’armes ; concentration de troupes ; armes lourdes : artillerie, lanceur de roquettes ; etc…) ou pour débloquer une situation au sol lorsque des troupes amies sont prises sous le feu ennemi.
• La seconde est appelée «SCAR», pour Strike Coordination and Reconnaissance. Ici, la mission consiste à mener des frappes aériennes sur des objectifs d’opportunité, associant capteur de renseignement et chasseurs.
Toujours dans les airs, mais agissant différemment, un drone Harfang de l'Escadron de Drones 1/33 «Belfort» a été engagé depuis la base aérienne 709 Cognac pour mener des missions de reconnaissance, coordonnées par un contrôleur aérien avancé, au profit des forces engagées en l’air et au sol.
Au sol, diverses missions vont se multiplier pour les spécialistes de l'appui aérien rapproché. Les contrôleurs aériens avancés ont été intégrés dans des manœuvres terrestres, dirigées par un LCC (Land Component Command), et coordonnées par les experts de la gestion de l’espace aérien.
Les commandos parachutistes de l'air, aux côtés d'unités de l'Armée de Terre et des forces armées étrangères, se sont aussi entraînés à l’appui aérien, lors de largages de parachutistes du 2ème REP (Régiment Etranger de Parachutistes), de jour comme de nuit.
Toutefois, certaines unités étaient aussi présentes pour rendre les missions réalistes. En effet, des systèmes d'armes sol-air MISTRAL étaient utilisés afin de simuler des SAM, et des moyens américains du polygone de guerre électronique ont, eux, simulé des SA-8 «Gecko». Utilisés par les forces armées russes, ainsi que par des pays alliés de la Russie, comme la Syrie, dont certains d’entre eux ont pu tomber entre les mains de l'organisation Etat Islamique.
L'ensemble de ces différentes missions sont réalisées soit en pleine nature dans la campagne corse, soit sur le champ de tir de Diane, qui s'étend sur 600 hectares au nord de la base de Solenzara.
Chaque pays profite de l’environnement et des moyens mis à disposition pour mener à bien sa mission. Les équipes au sol restent homogènes par pays, et utilisent leurs propres équipements.
Pour les JTAC, l’équipement est composé au minimum d'un GPS et de deux radios. La première est utilisée pour la liaison avec le centre de commandement, et la seconde permet la communication avec l’aéronef en appui.
On trouve aussi des jumelles et des télémètres laser qui permettent de fournir du renseignement aux équipages de chasseurs. La cible peut-être aussi captée par la nacelle (ou pod) emportée par l'avion et son image vidéo transmise à l’équipe au sol sur un écran d’ordinateur (ROVER: Remotely Operated Video Enhanced Receiver).
Cet entrainement multinational permet aux participants de mieux appréhender les difficultés dues aux différents accents des JTAC, à la compréhension des voix lorsque les radios crépitent ou lorsqu'elles sont couvertes par les explosions, auquel il faudra ajouter aussi le stress rencontré sur le champ de bataille au cours des combats.
Pour réaliser des missions d’appui-feu aérien, les JTAC sollicitent des aéronefs qui sont coordonnés par le centre des opérations d’appui aérien (ASOC : Air Support Operations Centre).
Cette année les JTAC de plusieurs nations ont eu l’occasion de travailler avec des avions et des équipements différents. Le Mirage 2000D a œuvré avec des pods ATLIS (Automatic Tracking ans Laser Integration System) et PDL-CT/S (Pod de Désignation Laser - Caméra Thermique / Synergie), le Rafale avec son pod DAMOCLES, le Learjet avec un pod LITENING, et le F-16 avec son pod SNIPER.
L'utilisation du PC-9, volant à plus basse altitude, a permis de simuler des appareils légers d'attaque au sol, semblable au Super Tucano ou à des appareils de ce gabarit, qui n'ont pas les mêmes caractéristiques qu'un chasseur comme le Rafale, ou le F/A-18. Il vole plus lentement, a un play-time sur zone différent, et n'emporte pas toujours le même type d'armement que les chasseurs-bombardiers.
Des pods étrangers étaient aussi utilisés, avec ici un pod LITENING, de l'entreprise israélienne Rafael.
Au cours des missions sur le champ de tir de Diane, les JTAC ont pu guider des tirs réels : des passes canons ainsi que des bombes lisses d'entraînement ou guidées laser. Mais les hommes au sol ont aussi sollicité à plusieurs reprises des Show Of Force (SOF - Démonstration de Force), puisqu'il s'agit souvent de la première étape avant la délivrance d'un armement.
Ce passage bas et rapide permet de montrer la présence des avions de combat aux forces ennemies, et de leur faire comprendre qu'ils peuvent frapper à tout moment si la demande est effectuée.
Au cours de cet exercice, les appareils français ont mis en œuvre des bombes d'exercices reproduisant les caractéristiques des GBU (Bombes guidées).
SERPENTEX, qui prenait également en compte un cadre juridique opérationnel (ROE : Rules Of Engagement - Règles d'engagement ; CAVEATS : contraintes nationales ; présence de LEGAD : Legal Advisor), a aussi été l'occasion de s'entraîner avec des outils technologiques nouveaux, facilitant la coordination de l'appui aérien.
Lors de la première semaine de l'exercice, 240 sorties aériennes ont permis 272 guidages de jour comme de nuit. Au cours de ces missions, il a été délivré 72 bombes d’exercice F-4, 25 bombes guidées LGTR, 32 passes-canon ont été effectuées, et 46 tirs hélicos se sont tenus sur le champ de tir de Diane.
Les Fennec et leurs tireurs d'élites sont aussi engagés dans les missions d'appui aérien, comme c'est aussi le cas en Centrafrique.
Avec la multiplication des conflits asymétriques, où la population civile locale se trouve au milieu du champ de bataille entre les forces amies et ennemies, les armées ont été obligées de développer des systèmes permettant une coordination parfaite entre les militaires au sol et les aviateurs dans les aéronefs.
L'un de ces systèmes, dont l'idée remonte aux premières années du XXIème, est le SCARABEE, pour Système de Communication Aéroterrestre de Restitution, d'Acquisition et de Bibliothèque Embarquée Evolutif.
Conçu uniquement pour les Mirage 2000D à partir de 2005 par le Centre d'Expertise Aérienne Militaire (CEAM), et en association avec le CPA n°10, précurseur dans l'appui aérien rapproché, il est rapidement utilisé en 2007 dans l'exercice Bold Quest, aux Etats-Unis, afin de tester ses capacités. Les résultats étant positifs, il est déployé sur le territoire afghan, et opère aujourd'hui au Sahel.
La mise en œuvre de système «consiste à installer un micro-ordinateur embarqué doté d’une bibliothèque de données aéronautiques (des cartes par exemple) dans l’avion afin que le contrôleur au sol et l’équipage en vol puissent observer une image identique (en provenance d’un satellite, de capteurs embarqués, etc.)».
Cela permet d'échanger efficacement et de façon sécurisée des informations relatives à la situation du champ de bataille, de définir précisément l'objectif à traiter, tout en évitant les erreurs qui pourraient être fatales à des troupes amies, ou à des civils.
Une LGTR (Laser Guided Training Round) sous les ailes d'un Rafale. Ce système restitue le tir d'une bombe GBU.
Si le SCARABEE est un dispositif éprouvé en opérations depuis plusieurs années, d'autres systèmes, comme l'OCAD2, considéré comme un «outil du futur» par l'Armée de l'Air, sont encore en cours d'évaluation, et l'exercice SERPENTEX est idéal pour cela.
Mis au point par le CEAM, ce dispositif peut être défini comme «un système d’information (SI), connecté à des liaisons de données tactiques (LDT). Des informations issues de divers modems sont ainsi fusionnées dans une IHM [Interface Homme Machine, NDLR] développée à un coût dérisoire par l’armée de l’air et dédiée à la mission de Close Air Support», d'où son utilisation dans cet exercice.
OCAD2, qui sera intégré dans les Rafale lors de sa validation, est une véritable petite révolution dans la réalisation d'un appui aérien rapproché, et ce, à tous les niveaux de la chaîne de commandement.
Sur place, le Cdt Romain du CEAM (3500 heures de vol, qui a connu les débuts du Rafale au 1/7 «Provence» en 2006), explique avec enthousiasme les avantages de l'OCA2D. La tablette haute définition disposée en vol sur la cuise du pilote, laissant libre les écrans de l’avion, est un outil évolutif et pertinent. La 9-Line apparaît en pop-up sur la tablette, et la communication vocale est limitée à l’autorisation de tir. Avec l’utilisation de cet outil le temps nécessaire à la validation des règles d’engagements est divisé par 3 !
Déjà testé, lui-aussi, en 2015 aux Etats-Unis pendant l'exercice Bold Quest, l'OCAD2 permet «l’acquisition et l’identification d’objectifs» par les pilotes, «la maîtrise du dialogue» entre l’équipage et le contrôleur aérien avancé grâce à des échanges sécurisés. Il «accélère ainsi les décisions prises lors des missions d’appui feu», ce qui réduit considérablement le risque de tirs fratricides grâce à une rapidité d'exécution entre la demande des forces prises à parti au sol, son étude dans les centres de commandement, et sa réalisation par les pilotes.
Testé par les équipages de l'Escadron de Chasse et d'Expérimentation 1/30 «Côte d'Argent» pendant l'exercice, d'autres données restent encore à analyser et à étudier, avec notamment les capacités de ce système «dans un environnement complexe, intégré et interalliés, aussi proche que possible des conditions opérationnelles réelles».
Toujours dans une optique d'améliorer les échanges entre les contrôleurs aériens avancés ( JTAC), au sol, et les équipages, dans les airs, les aviateurs cherchent constamment de nouvelles solutions, toujours plus performantes.
C'est notamment le cas de l'écosystème ALLIANCE (Applicatif Logiciel Interopérable d’Aide Numérique sur Calculateur Embarqué), voulu, développé, et conçu dans son ensemble par l'Armée de l'Air, après le RETEX (RETour d'EXpérience) des opérations extérieures.
Cet outil, permet au JTAC de transmettre «la 9-Line (fiche récapitulant les paramètres essentiels de la mission d’appui aérien rapproché) à l’équipage du chasseur, à plusieurs kilomètres de la zone».
Application nouvelle, ALLIANCE est élaboré dès 2006 entre le CEAM et le CPA 10. L'Etat-Major de l'Armée de l'Air valide ce projet deux ans plus tard. Cet outil va rassembler beaucoup d'acteurs issus de l'Armée de l'Air et du Ministère français de la Défense, dont l’Etat-Major de l’Armée de l’Air (EMAA/bureau programme), le CEAM, le commandement des forces aériennes (CFA), le centre des systèmes d’information opérationnels, et enfin, la Direction Générale de l’Armement (DGA/essais).
Conçu en interne, et non par un industriel, cela permet d'avoir un développement rapide par ceux qui en ont besoin. Les essais sont eux-aussi plus rapides puisqu'une «boucle courte» s'installe entre ces différents acteurs.
Lors de ses débuts, le système ALLIANCE n'était qu'un «petit logiciel avec un fond de carte géo-référencé», alors qu'aujourd'hui, après des recherches et des améliorations, c'est devenu un outil qui «dialogue avec un nombre croissant de systèmes, offrant un large éventail d’innovations technologiques».
Aujourd’hui, ALLIANCE offre aux forces un système d’information géographique permettant l’aide à la décision tactique en affichant sur un fond cartographique ou satellitaire des points d’intérêts qui sont mis à jour en temps réel (couplés à des éléments issus de bibliothèques et à des ordres de commandement).
En outre, il accélère la boucle décisionnelle en réduisant au strict minimum les communications radio tout en amélioration la fiabilité des informations transmises. Il «réduit le risque de tirs fratricides et de dommages collatéraux grâce à la visualisation de la zone létale de l’armement ou du Blue Force Tracking (suivi des forces amies)».
Enfin, ce système est parfaitement compatible avec les multiples liaisons déjà en service dans les forces, que ce soit avec les radios V/UHF, la liaison de données tactiques de l'OTAN L16, le système ROVER, l'Intranet, etc…
Ce dispositif est largement utilisé par les commandos parachutistes de l'air, puisqu'il permet de communiquer en tout sécurité, et surtout, en toute discrétion avec les chasseurs-bombardiers situés à plusieurs dizaines kilomètres d’eux.
Les pilotes du CEAM s'entraînent à l'appui aérien rapproché, mais doivent aussi et surtout tester de nouveaux équipements.
La 3ème escadre de Nancy-Ochey, très engagée dans cet exercice, mais aussi dans les opérations extérieures…
Une autre vue du tarmac de la BA 126, «porte-avions» de l'Armée de l'Air française dans la mer Méditerranée.