Le Ministre canadien de la Défense, Rob Nicholson, a confirmé, dans un communiqué publié Jeudi 09 Octobre, que l'Aviation Royale Canadienne allait participer aux frappes aériennes contre l'Etat Islamique et, de fait, rejoindre la coalition internationale, formée par des pays occidentaux, ou du Moyen-Orient, comme nous avons pu le voir dans des articles précédents.
Ce sont les députés canadiens qui ont officiellement autorisé cette nouvelle opération aérienne, puisque la majorité parlementaire conservatrice a voté pour avec 157 voix en faveur de l'intervention, face à 134 voix contres. Selon le plan voté par les politiques canadiens, cette opération est mise en place pour durer, au minimum, pendant six mois.
Comme chez les autres pays de la coalition, le gouvernement canadien a exclu l'envoi de troupes au sol en Irak, mais a prévu le déploiement de six CF-188 Hornet (désignation locale du F/A-18 Hornet) provenant de la 4è escadre de Cold Lake, de deux avions de patrouille maritime CP-140 Aurora, ainsi qu'un ravitailleur CC-150 Polaris (désignation canadienne du A-310 transformé en ravitailleur en vol), issus de l'Aviation Royale Canadienne.
Tous ces aéronefs, mobilisés pour l'Opération Impact, seront soutenus au sol par le déploiement d'environ 600 militaires. De plus, et toujours selon M. Nicholson, le gouvernement canadien "a obtenu une confirmation de la part du gouvernement du Koweït permettant au Canada d’utiliser les installations de ce pays pour effectuer nos opérations en Irak". Le lieu précis de la base aérienne koweïtienne n'a cependant pas été précisé.
Photo : (c) Aviation Royale Canadienne - CF-188 Hornet en vol.