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Du kérosène se répand dans le cockpit d'un ravitailleur C-135FR

Du kérosène se répand dans le cockpit d'un ravitailleur C-135FR

Du kérosène se répand dans le cockpit d'un ravitailleur C-135FR

On sait que la France, ou plutôt l'Armée de l'Air française, doit faire face à une importante difficulté avec sa flotte de quatorze KC-135R et C-135FR qui sont devenus hors d'âge, et qui, grâce au prix d'efforts considérables de la part du personnel au sol, permet encore d'assurer l'alerte nucléaire, les missions de ravitaillement au-dessus de la France, mais également celles en opération extérieure, comme dans la bande sahélo-saharienne (Opération Barkhane).

Et les problèmes techniques sur ces appareils sont réguliers. Récemment, et l'on apprend cette histoire par le Général Denis Mercier lui-même, Chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air (CEMAA), qu'un "équipage a fini les pieds dans le pétrole, car une paroi s'était rompue en vol". Cette déclaration a été faite dans un interview, réalisé le 09 Juillet 2014, par Véronique Sartini et Benoit Bihan, dans le hors-série n°37 d'Août-Septembre, du magazine Défense & Sécurité Internationale.

Si l'on croit les propos du CEMAA, cet incident est survenu "il y a peu". Mais Véronique Sartini, journaliste spécialiste des questions de Défense, écrit que cette scène s'est déroulée en "Novembre 2011 - fort heureusement juste après l'opération "Harmattan" [qui s'est terminée en Octobre] et avant "Serval".

Elle raconte que "peu après son décollage, c'est un gros "boum" qui avait résonné dans la carlingue. La cloison séparant les réservoirs de carburant des compartiments pressurisés s'était subitement déchirée, laissant le kérosène se répandre dans l'avion". Tout en reprenant les propos du lieutenant-colonel Olivier Zulian, le commandant de l'Escadron de Soutien Technique Spécialisé (ESTS), c'est selon lui, dû à la "fatigue".

Dans son enrichissant et instructif article, Véronique Sartini explique les problèmes et les déboires des ravitailleurs de l'Armée de l'Air. Pour ne reprendre qu'un extrait (le reste, c'est à vous de le lire en cliquant ici), "lorsqu'un avion vole une heure, il doit aujourd'hui subir 33 heures de maintenance", avec des coûts qui sont tout aussi importants...

Concernant le remplacement de ces ravitailleurs, bien qu'une décision a été prise, le contrat concernant l'achat et la livraison des ravitailleurs d'Airbus A330 MRTT se fait toujours attendre...

Photo : (c) Guillaume Berthon - Décollage d'un ravitailleur C-135FR. Visitez sa galerie Flickr en cliquant ici !

Du kérosène se répand dans le cockpit d'un ravitailleur C-135FR

Intérieur du cockpit d'un ravitailleur C-135FR - (c) Hervé BRUN - Galerie photos disponible ici.